Nous vivons des temps étranges avec le coronavirus. Qu’est-ce qui a changé ?
Avant, nous savions que, comme tout organisme vivant, nous allions cesser d’exister, un jour. Mais quel jour ? C’était imprécis, ce qui donnait le temps de reporter à demain ce qui importe aujourd’hui. Un temps pour procrastiner, pour user et abuser de nos ressources vitales, pour nous fâcher avec les autres, pour nous perdre dans les méandres de notre propre esprit.
Maintenant, nous savons que la fin de notre existence peut survenir là, tout de suite, au coin de la rue, dans un contact avec un passant connu ou inconnu. Nous devenons conscients de notre vulnérabilité.
Comment intégrer le risque imminent ? Faut-il s’enfermer dans les peurs qui sont déjà dans la mémoire du corps et de l’esprit ? Ou au contraire, accepter de les laisser se transformer. Et ainsi, nous portons une attention neuve à ce dont nous avons réellement besoin de recevoir, de ressentir, d’agir et d’accomplir.
Pour des professionnels de la relation
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